15/01/2013

Mon progressisme (2)

(Article reposté sur http://6pol28.blogspot.fr/)

Dans un précédent article, j'avais parlé du caractère un peu paradoxal de ce que je vois comme mon progressisme.

Depuis, j'ai un peu réfléchi à ce sujet.
D'une part, je vois le progressisme comme étant l'antonyme logique du conservatisme. Pour moi, le conservatisme ne se définit pas que par le refus du changement, c'est aussi et avant tout le fait de vouloir garder (ou retrouver) un mode de fonctionnement politique correspondant à un certain mode de pensée, quand bien même celui-ci serait ancien, archaïque, et inadapté aux évolutions du monde et de la société. On pourrait appeler cela le "conservatisme de système", à distinguer d'un idéal de préservation plus général, sur lequel tout le monde pourrait se mettre d'accord. En réalité, les deux notions se trouvent le plus souvent en opposition l'une à l'autre.

Par contraste, le progressisme ne se définirait pas que par la volonté de changement, mais serait aussi la volonté de chercher, de s'intéresser même de loin à de nouveaux modes de pensée et/ou d'action, afin de pouvoir modifier notre mode de fonctionnement et/ou d'action politique lorsque celui-ci s'avère inadapté.

Mais dans ce cas, comment faire le tri ?

Pour moi la réponse est simple : le progressisme que je défends est un mouvement qui se fixe la justice (au sens de l'Idée de justice d'Amartya Sen, par exemple) comme but final, utilise la raison pour comprendre le monde, et cherche le moins possible à augmenter les injustices dans la poursuite de ses objectifs.

Cela peut sembler tout à fait raisonnable comme approche et comme définition, mais cela permet d'écarter un certain nombre de positions qui se disent progressistes, mais qui ne le sont pas vraiment.

Qu'en pensez-vous ?

14/01/2013

Comment (mal) concilier le mariage gay, sa profession et la science

Je lisais récemment un article de Michel Tort sur un site que vous devez déjà connaître : http://www.collectifpsychiatrie.fr/?p=4212

Je le trouve intéressant car il nous permet d'une part d'avoir un regard critique d'un psychanalyste sur sa profession à l'heure actuelle, et d'autre part il est bourré de sophismes, le plus évident étant bien évidemment le No true Scotsman, qui consiste ici à dire que les psychanalystes réactionnaires ne sont, au fond, pas de vrais psychanalystes pour une raison X ou Y. Ici, il consiste à dire que leurs arguments "ne résultent nullement de la clinique psychanalytique", ce qui est facile à dire, mais aussi très vague. En fait, on peut le voir comme un des deux arguments les plus mis en avant par les psychanalystes pour se justifier, l'autre étant l'argument d'autorité "Freud/Lacan/X a dit..." que l'on sortira à chaque fois qu'un grand psychanalyste a dit quelque chose qui correspond, même de loin, à nos idées. Lorsque l'on se trouve incapable d'utiliser les textes pour se défendre, on utilisera l'argument de la "clinique psychanalytique".

A ce sujet, l'auteur n'a pas du tout eu l'honnêteté intellectuelle de ne serait-ce que mentionner une seule fois le complexe d'Oedipe dans son court texte, pour dire ce qu'il en pense ou même pour critiquer l'usage que ses adversaires en font. L'impression qui se dégage de son texte est donc qu'il fait semblant de ne pas savoir que c'est en premier lieu cet argument qui est parmi les plus repris par les opposants à l'homoparentalité - hors du strict champ psychanalytique pour ce que j'en sais, certes, mais il devient alors facile de comprendre en quoi cette psychanalyse réactionnaire constitue, quelque part, le véritable prolongement de la psychanalyse originelle (Freud était conservateur), ça ne devrait rien avoir de surprenant, bien au contraire.

L'auteur parle aussi très brièvement de la polémique sur l'autisme dans son dernier paragraphe ; il critique les psychanalystes filmés dans Le Mur et les voit comme une nuisance, mais juge le documentaire caricatural.

Mais peut-être feint-il d'ignorer que ce discours reste présent, de façon plus subtile, dans à peu près toute la profession, y compris chez les 39 qui postent son article sur leur site ? A en voir la bande-annonce de Théorie Sexuelle, de Sophie Robert (la réalisatrice du Mur), peut-on seulement imaginer une psychanalyse dénuée de préjugés, qui soit autre chose qu'un gloubiboulga informe et sans cohérence à l'échelle d'une discipline toute entière ? Et pourquoi ne médiatisez-vous pas plus votre "travail clinique", si vous voulez vous défendre ?

Par ailleurs, j'attends encore le jour où les psychanalystes reconnaîtront que le packing ne correspond nullement à la clinique psychanalytique, de même que les autres activités ascientifiques du même genre auxquelles ont droit les autistes français.

Car le premier argument ne situe pas du côté du symbolisme (le "père" ou que sais-je), il se situe avant tout du côté de la science.
Tous ces débats intradisciplinaires ne font que nous montrer une fois de plus que la psychanalyse est en fait beaucoup plus proche d'une religion, avec ses débats théologiques sans fin, que d'une véritable science.



D'un point de vue plus positif, l'article est critique du courant lacanien et de la psyK réactionnaire en général, et reconnait que ces courants font du mal à sa discipline. Mais on peut bien sûr regretter que cet article ait été récupéré par le Collectif des 39...

02/01/2013

Bonne année 2013 à tous !

Avec un peu de retard, pour cause de pas d'Internet, mais quand même. L'année qui vient de s'écouler fut riche en évènements et en rebondissements, il est toujours temps de se mobiliser pour celle qui nous attend !

25/12/2012

Joyeux Noël

...ou pas. Le pire, c'est que j'avais failli l'oublier. Enfin bref, j'accorde peu d'importance à la religion, de toute façon.

22/12/2012

Le Collectif des 39 nouveau est arrivé

Pour ceux que ça intéresserait, c'est ici. C'est toujours sur la soi-disant interdiction des conférences sur le packing. Malgré ce que le début peut laisser suggérer, l'article parle peu d'Autism Rights Watch en réalité, et on reste sur notre faim concernant ce qu'ils auraient pu en dire.

Mais de quoi parle cet article, au juste ?

Il commence ainsi : "Sans bruit, sans que personne ne s'en indigne, autres que ceux qui en ont pâti directement, sans même qu'une ébauche d'étonnement médiatique ou politique ne se fasse jour[...]" Cela a le mérite d'être franc et direct, il faut le reconnaître ; on entre tout de suite dans le vif du sujet. Si j'étais narquois, je dirais que ce passage montre tout de suite à quel point ils sont en train de perdre la partie, à l'heure actuelle.

Par exemple, et je ne peux voir cela que comme une bonne chose, la critique, sinon de la psychanalyse elle-même, du moins de ses dérives, est en train de gagner petit à petit les médias de gauche. Après le Nouvel Observateur (depuis maintenant un bon moment), Marianne a écrit une critique favorable du livre Au secours, mes parents sont psys ! , Télérama a accueilli favorablement les documentaires récents sur l'autisme et a laissé Joseph Schovanec (ami avec Jean-Claude Ameisen de France Inter, et qui doit son emploi à la Mairie de Paris et à Hamou Bouakkaz) critiquer ouvertement le packing dans leurs pages, et il n'est pas sûr que Le Monde et Libération puissent sortir des articles aussi outrageusement pro-psychanalyse ou pro-packing dorénavant.

Une belle entrée en matière, en tout cas.*

La suite immédiate nous montre apparemment que le Collectif a quelques difficultés avec le concept de liberté d'expression. Aux Etats-Unis par exemple, il me semble, on a tout à fait le droit de "menacer" quelqu'un de faire quelque chose (de légal) si celui-ci dit ou écrit quelque chose qui ne nous plait pas. Ce n'est pas vu comme contradictoire avec le concept de liberté d'expression, bien au contraire. Ce qu'a fait ARW n'est guère très différent, quand on y pense.

Pour être plus précis : "Mais voilà que la demande par laquelle elle se glisse sur la scène publique est une demande d’interdiction d’expression" Faux. A ce sujet, il me semble utile de rappeler ce que j'avais déjà écrit dans un précédent article : "D'une part, attention à la déformation du débat. En l'occurrence, il ne s'agissait pas que de parler du packing ou même simplement de critiquer son interdiction, mais d'en faire la promotion. De plus, contrairement à ce que lui et Delion affirment, il s'agit de méthodes tout à fait démocratiques qu'Autism Rights Watch a mises en oeuvre. Cette conférence n'a pas été interdite par l'Etat ; ce sont ses propres organisateurs qui ont choisi de l'annuler. S'ils ne l'avaient pas fait, leurs adversaires n'auraient fait qu'exercer leur droit à la liberté d'expression. Ceux-ci considèrent que le packing est non seulement une pratique au mieux inefficace, mais aussi une atteinte majeure aux droits des autistes. Dans ce cadre, leur action est donc tout à fait compréhensible. Pour faire une comparaison, si une réunion faisait la promotion du racisme ou de la pédophilie, ou si une conférence soutenue par l'argent public faisait la promotion du charlatanisme le plus grotesque et le plus évident, j'ose espérer que Gillis s'y opposerait lui aussi." 

Rappelons par ailleurs le passage fréquemment cité dans la lettre en question : « NOUS VOUS DEMANDONS DONC PAR LA PRESENTE DE BIEN VOULOIR ANNULER CETTE ACTION DE FORMATION. A défaut, nous communiquerons sur le fait que l’Université XXX contrevient officiellement aux recommandations de la HAS. Nous ferons part de notre émotion auprès de la ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche et nous exigerons la liste et les montants des financements ayant permis l’organisation de ce séminaire, si besoin devant un recours devant la CADA. »

Etant donné la suite du passage, je me pose une question, en fait : si ces psychanalystes tenaient tant à leur liberté d'expression, pourquoi ont-ils cédé si facilement aux demandes d'ARW ? Certes, s'ils les avaient maintenues, ils en auraient subi les conséquences, mais je pense qu'elles auraient été assez mineures du point de vue médiatique ou même judiciaire. J'ai une autre hypothèse, plus personnelle : le fait d'avoir cédé leur permet de mieux attirer l'attention sur eux en désignant un coupable qui participerait à leur persécution. Pour parler vulgairement, ces psychanalystes sont en train de devenir les "attention whores" du web psy**.

Mais j'ai peut-être écrit trop vite en ce qui les concerne. D'abord, il est vrai que la décision provient in fine des universités, pas des psychanalystes eux-mêmes. Examinons alors les véritables raisons avancées : 

- On voit, d'une part, que l'HAS est, sans surprise, en ligne de mire. En ce qui me concerne, je ne vois pas en quoi nous avons assisté à un usage abusif des ses recommandations, ils en parlent en termes quasiment complotistes, en fait - comme c'est le cas sur tant d'autres sites. Par ailleurs : "La soumission immédiate à cette demande de la part des universités n’est pas sans soulever les effets de la nouvelle loi LRU." Je ne vois pas tout à fait le rapport, mais bon...

- Ensuite : "Il apparaît à l'évidence que nous ne sommes plus dans le domaine des recommandations de combat, mais que nous avons versé progressivement vers des recommandations de maitrise et de contrôle d’une supposée qualité des pratiques courantes." Personnellement, je ne vois pas en quoi il devrait s'agir d'un problème...

Cela continue sur la dénonciation de la HAS, de son prédécesseur, de la "maîtrise médicalisée" accusée de ne proposer qu'un "seul chemin" et d'imposer un savoir gestionnaire. La question est intéressante mais n'a à vrai dire que peu de rapport avec le sujet qui nous préoccupe : oui, soutenir les méthodes ayant les meilleurs rapports avantages/coûts s'impose comme une évidence. Et je ne vois pas en quoi cela signifierait l'abandon de la question politique.

Par la suite, la HAS est carrément accusée de représenter la "vérité, [...] indépendante, [...] au-dessus de la politique...". Chose que personne de censé ne défend, en réalité. C'est pourquoi, paradoxalement d'ailleurs, ce passage a malgré lui une certaine pertinence. Je ne suis pas compétent en ce qui concerne le passage suivant. Passons à celui d'après :

"Cela fonctionne comme un nouveau modèle, qui n'est pas sans rappeler le dispositif techno bureaucratique soviétique, l'État supposé au service du peuple fabrique une machinerie qui met le peuple au service de l'État." J'allais dire la même chose, mais concernant le système actuel ! D'ailleurs, je me demanderais presque si toutes vos agitations ne sont, au fond, que des justifications idéologiques pour défendre vos intérêts-propres...


"C'est un peu comme si l'art de la table et les métiers de la bouche étaient passés sous le contrôle de leur stricte qualité chimique et calorique, comme si les grands chefs cuisiniers se devaient de se soumettre à une haute autorité de la bouche faute d'être désignés comme de vilains garnements désobéissants.Tout ça pour masquer que les marchés en fruits, légumes, volailles et autres denrées ne sont plus approvisionnés comme il le devrait. Surtout le peuple ne doit pas être trop au fait des réelles données du problème."


Analogy fail, comme disent les anglo-saxons. En effet, le soin comporte une part d'objectivité, que l'on peut mesurer à l'aide de différentes échelles par l'effet direct ou non sur l'organisme. Et puis, surtout, quelle idée de comparer le fait d'aller mieux, voire d'avoir la vie sauvée, au simple plaisir des papilles ? La deuxième phrase, ainsi que le paragraphe suivant, perdent alors leur sens.

Alors qu'on ne voyait pas de rapport direct entre tout ça et le sujet de départ, c'est seulement maintenant qu'on revient à nos moutons :


"Cela ne peut être un hasard que ce soit au sein du domaine du soin, là où la question de l'inégalité de chacun devant le devenir de son corps et de son esprit est criante, là où la solidarité collective doit se montrer exemplaire pour lutter contre les inégalités du destin" 

A vrai dire, je ne peux que saluer cette phrase !


"Que ce soit là que se soit infiltré un processus antidémocratique, qui sous prétexte, à son origine, d'un coup politique, se soit transformé en un virus destructeur des espaces de travail, du débat contradictoire, virus qui ne cesse de détourner au profit de sa reproduction une somme non négligeable des forces vives de la nation." 

C'est vous qui le dites, en revanche, là...

La fin de ce passage montre d'ailleurs qu'on redescend dans le conspirationnisme pur jus.

Et les mots de la fin :


"L'éducation n'est pas le soin. Chaque parent à la liberté d'orienter son enfant vers des choix de rencontre avec le monde qu'il lui imagine profitable. Le soin n'a rien à dire en son nom de ce genre de choix. Il est heureux que la psychiatrie, la psychanalyse, les psychologies, n'ait aucune généralité à affirmer quant à ce genre de choix, qu'il relève d'une éducation musicale ou artistique, d'une éducation sportive, d’un renforcement éducatif, d'un soutien pédagogique ou d'une éducation religieuse… Bien sûr en respect avec les règles et lois régissant nos sociétés. Les enfants dits autistes comme les autres. Si des parents souhaitent que des méthodes éducatives leur soient appliquées, tant que cela ne compromet pas le devoir des parents envers leurs enfants ainsi que le droit des enfants tels qu'il a été récemment édicté qu'ils le fassent. Ils peuvent d'ailleurs en débattre s’ils le souhaitent avec l'ensemble des sciences humaines concernées par les sciences de l'éducation."

Je suis assez ravi d'entendre cela, reste à rester cohérent avec ces principes, chose dont je doute, bizarrement.


Il ne suffit pas de passer du domaine de l'éducatif au domaine du soin pour devenir prophète,  nul n'est prophète en son pays n'a jamais voulu dire qu'on devenait naturellement prophète en allant dans le pays des autres. Là par contre, je ne vois pas le rapport avec ce qui précède... Plus généralement, je pense que le choix des méthodes éducatives est un fait plutôt positif, indicateur du fait que l'on va progressivement vers un monde où l'autisme ne sera plus reconnu comme maladie, mais comme condition nécessitant une approche particulière.

Les derniers paragraphes montrent bien, d'ailleurs, à quel point ces psychoprêtres sont de plus en plus dans un monde à eux, accusant leurs adversaires d'erreurs qu'ils ne font pas, pour détourner l'attention. Aussi, je ne vois pas vraiment le rapport avec la laïcité.

En attendant, avec toutes ces belles paroles, le Collectif ne parle pas de l'interdiction toujours persistante (et bien réelle, cette fois-ci) du film Le Mur de Sophie Robert par la justice française.

De plus, j'avoue avoir un peu du mal à lire leur style inutilement alambiqué***, qui participe à l'attention qu'ils essaient d'attirer sur eux, et que j'appellerai volontiers "cache-misère" si j'étais politiquement incorrect, alors si quelqu'un de bonne volonté pouvait vérifier que je n'ai pas fait de contresens...

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*comme pour les autres articles sur le Collectif des 39, je reprendrai les passages pertinents de cet article et les commenterai.

**si bien que je finis par me demander pourquoi je passe autant de temps à les critiquer, si c'est pour ça...

***pour tout vous dire, je comprends mieux l'anglais écrit que ce genre de chose !


Le monde existe encore

...et la fin du monde n'a pas eu lieu. Étonnant, non ?





17/12/2012

Une perle dans les commentaires de l'Huma

Concernant un article ayant pour sujet la récente et tragique tuerie scolaire de Newtown, dans le Connecticut   (c'est moi qui met en gras) :


C'est à chaque fois c'est-à-dire très souvent la même rengaine: "cette tragédie ne doit plus se reproduire". Et inévitablement elle se reproduit. (D'ailleurs, elle s'est déjà reproduite en Californie). 
Cette pratique commune aux États-Unis des parricides "collectifs" (dans un parricide un fils tue un fils) ne s'explique pas par la législation particulière des armes. La législation facilite techniquement les passages à l'acte des pulsions suicidaires. 
Ce qui est en cause c'est surtout la désintégration de la fonction symbolique patriarcale et, consécutivement celle de l'ordre de la filiation. 
La "tuerie" de Newtown est avant tout un parricide. Le meurtrier a d'abord tué père et mère puis, les enfants avant de se suicider, de s'anéantir à son tour. 
La psychanalyse nous a beaucoup appris sur la nature du "parricide". En particulier Pierre Legendre dans son livre et Traité sur le Crime du Caporal Lortie en 1984 au Québec (un parricide semblable à celui de Newtown) 
Mais compte tenu de l’opprobre jeté de nos jours sur la psychanalyse comme sur le communisme (les fameux livres noirs) il est vain d'essayer d'argumenter. Ce ne serait que peine perdue. 
La grande pulsion libéral-nihiliste qui anime l'Occident et que déjà Dostoïevski avait repérée pousse à "déconstruire" ou plutôt à détruire tous les montages symboliques et juridiques transmis depuis 100 générations.

Si je comprends bien, l'auteur tient le même genre de discours que le député-psychiatre qui assimilait récemment homoparentalité et terrorisme au sein-même de notre hémicycle ?! N'est-ce pas un peu paradoxal pour quelqu'un qui semble se dire de gauche, ou qui en tout cas commente sur le site d'un journal dit de gauche ?

Source : http://www.humanite.fr/monde/newtown-obama-promis-des-mesures-significatives-511095 (en bas de page)