12/07/2012

La psychanalyse est neurotypiste, partie I



Aujourd'hui, en France, a lieu un affrontement tendu entre psychanalystes et partisans des théories cognitivo-comportementales dans le traitement de l'autisme. Les premiers se targuent souvent d'être de véritables humanistes, et sont prompts à caricaturer la pratique de leurs adversaires comme étant du « dressage pavlovien », des individus qui n'hésitent pas à recourir à des méthodes inhumaines telles que les électrochocs ou autres choses du même genre. S'il y a de telles dérives, il faudra évidemment les combattre, mais ce ne seront pas les TCC en elles-mêmes (qui n'offrent rien de plus qu'un raisonnement général, qu'il est possible de réadapter à toutes les sauces sans être jamais contraint à le changer, fondamentalement mais en catimini, pour des questions de valeurs désuètes) qui seront en cause dans ces cas-là, simplement l'éthique de praticiens individuels.

En réalité, sans rentrer dans le détail de leur hypocrisie et de leurs pratiques à l'efficacité douteuse telles que le packing, les psychanalystes n'ont aucun droit moral à parler au nom des enfants autistes, car la psychanalyse « classique » est, non seulement sexiste et homophobe, mais aussi fondamentalement neurotypiste.

Que veut dire le mot « neurotypiste » ? Il vient de « neurotypique » qui désigne une personne non autiste. Le mot « neurotypisme » fait référence à une attitude de préjugés et de condescendance à l'égard des personnes autistes (attention, bien sûr, il ne s'agit pas de sous-entendre que tous les neurotypiques soient également neurotypistes, bien entendu...). En réalité, l'autisme n'est pas une maladie, juste une différence profonde dans la façon dont le cerveau est formé et organisé, source de handicaps mais aussi de richesses. C'est un point que les psychanalystes ne veulent pas comprendre, parce que cela va à l'encontre de leurs convictions, enracinées dans le dualisme cartésien corps-esprit.

On pourra objecter à cela que le neurotypisme existe aussi dans le camp des comportementalistes, et que certains d'entre eux ont pour objectif de faire disparaître l'autisme par tous les moyens, comme cela a déjà été évoqué précédemment. Mais, à la différence de la psychanalyse, les TCC ne sont pas intrinsèquement neurotypistes, car elles ne sont pas dogmatiques et s'adaptent en permanence aux nouvelles données que leur offre la science, ainsi qu'aux nouveaux questionnements éthiques.

Alors, pourquoi la psychanalyse est-elle neurotypiste ?

Le premier coupable n'est autre que Freud lui-même, en particulier son Interprétation des rêves, en particulier l'idée que les rêves aient un contenu « latent », qu'il faille déchiffrer à partir d'associations, de jeux de mots, de symbolique sexuelle ou autre. C'est là qu'est le problème. Si les autistes ont des difficultés avec le langage imagé et le symbolisme, comment se ferait-il que leur « inconscient », si tant est que la version freudienne existe, serait capable de communiquer ainsi ? Et puis, même dans ce cas, admettons, il ne serait guère efficace, car il s'exprimerait d'une façon que la conscience ne pourrait comprendre ! Disons-le tout net : l'idée que les rêves auraient un contenu « latent », symbolique, à déchiffrer, est pseudo-scientifique et ne va pas de soi (au sens que ce n'est pas évident par soi-même). En fait, l'idée-même que l'humain acquerrait naturellement, automatiquement, spontanément, la pensée symbolique avec le langage ne va pas de soi.

En rapport avec ce sujet, je vous envoie cette interview du psychanalyste Serge Tisseron, car même si elle est critiquable sur certains points, elle est intéressante mine de rien :

http://www.liberation.fr/societe/01012391368-autisme-la-psychanalyse-enfin-contrainte-a-evoluer

Suite dans un autre post, peut-être...

21 commentaires:

  1. quelques remarques :
    La psychanalyse a une position unique en France. Elle est, pour des raisons historiques, tellement présente, qu'il y a une sorte de position de monopole dans certains secteurs.... Trop de responsables des institutions pour autistes en France sont des psychanalystes ou ont des références analytiques ce qui a amené une dérive importante : ils n'ont pas appliqué les recommandations médicales et éducatives pour l'autisme et les ont en partie remplacés par la psychanalyse.

    Avant de critiquer la psychanalyse elle même, la critique la plus importante est celle-ci :
    Les psychanalystes n'ont pas à faire de l'éducation ni du médical, ils ne sont pas habilités pour cela ni reconnus par la loi pour le faire. Ils se sont donc mis en infraction avec la loi européenne et les directives de la Haute Autorité de la Santé qui impose une base minimum de traitement comportemental. La France s'est d'ailleurs fait tirer les bretelles par l'Europe pour ce problème.
    Il faut donc - et d'après ce que j'ai compris, c'est en cours - que les psychanalystes respectent la loi européenne et se cantonnent à leur champ. Libre à eux de faire - en plus du traitement éducatif de base - de la psychanalyse. Ce n'est pas interdit, mais ils ont a respecter la loi européenne ! Qu'ils croient ou non au comportementaliste n'a aucune importante, c'est une question de droit médical.

    Une fois ce point réglé, il reste la question de la psychanalyse en tant que méthode COMPLEMENTAIRE. La HAS n'interdit pas la psychanalyse, elle dit juste qu'il n'y a aucune preuve de son efficacité pour les autistes et qu'elle doit être optionnelle et secondaire. Libre donc à chaque parent de souhaiter ou pas que son enfant fasse un travail avec des psychanalystes.... Par contre le packing a été clairement critiqué par la HAS qui l'a interdit.
    La psychanalyse peut apporter quelque chose à une personne qui n'est pas autiste : elle propose une réflexion sur soi même et une démarche de connaissance de soi... pourquoi pas... Son utilité en tant que thérapie est malheureusement très limitée. Une partie importante des psychanalystes pensent d'ailleurs qu'elle n'est pas une thérapie, la guérison du symptôme n'étant pas un objectif.
    Le débat sur l'efficacité de la psychanalyse étant très complexe même pour les spécialistes du sujet, ça sera pour un autre jour :) Mais la aussi, je pense que le problème pourrait être résolu si chaque psychanalyse expliquait d'emblée aux gens qu'il reçoit que le but n'est pas d'aller mieux et de guérir le symptôme. Libre à chacun après de continuer ou pas... Évidemment, cela n'a que rarement lieu car nombre d'entre eux confondent leur théorie avec la réalité et sont donc persuadés qu'il faut traiter des choses profondes et inconscientes pour aller mieux et que tout autre traitement est superficiel. La psychanalyse aurait du rester ce qu'elle était, une théorie abstraite, comme celles qu'on trouve dans la philosophie... Car c'est ce qu'elle est et la prendre pour vérité est aussi stupide que de construire une thérapie basée sur la volonté de puissance chez Nietzsche ....

    Jérémy

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    1. Votre commentaire est pertinent. Je pense que, d'ailleurs, j'ai déjà dû en voir une variante de celui-ci sur le forum de l'OZ...

      Notons d'ailleurs que, contrairement à ce qu'affirment certains psychanalystes, on ne leur interdit pas de se pencher sur l'autisme, pas plus qu'on interdit aux croyants de se pencher sur les origines de l'homme.

      C'est juste que l'on considère leurs hypothèses comme fausses et leurs méthodes comme inappropriées pour aider les enfants autistes, tout comme on considère le récit biblique de la création comme erroné d'un point de vue scientifique.

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  2. Bonjour,

    Jeremy Royaux dit :
    "Les psychanalystes n'ont pas à faire de l'éducation ni du médical, ils ne sont pas habilités pour cela ni reconnus par la loi pour le faire. Ils se sont donc mis en infraction avec la loi européenne et les directives de la Haute Autorité de la Santé qui impose une base minimum de traitement comportemental. "

    Effectivement. Et vous, Jeremy ?
    Vous vous proposez, dans une de vos pages web, de traiter les pépins suivants (je n'invente rien, je copie.-colle votre page) :

    Spécialisation
    Adolescents et adultes

    Gestion du stress, manque de confiance en soi, dépendance au tabac et à l'alcool, phobies, anxiété, douleurs, troubles de la sexualité (impuissance, éjaculation précoce, vaginisme, frigidité, anorgasmie, dysménorrhée et aménorrhée, stérilité), dépression, crises de panique, attaque de panique, mal-être, migraines, insomnies, cauchemars, réorientation professionnelle ou personnelle, entraînement à la concentration ou à la performance, traumatismes, prise de parole en public, excès de poids, boulimie, anorexie, tabagisme, troubles cutanés (psoriasis, eczéma...), asthme, troubles gastro-intestinaux, pathologies psychosomatiques, problèmes de couple... "

    N'êtes-vous pas un plus grand imposteur que ces psychanalystes que vous dénoncez à demi-mots (car vous vous annoncez vous aussi comme psychanalyste) ?

    Problème de la paille de de la poutre.

    ______________

    Ornithorynque consterné, vous dites :
    "En réalité, l'autisme n'est pas une maladie, juste une différence profonde dans la façon dont le cerveau est formé et organisé, source de handicaps mais aussi de richesses. C'est un point que les psychanalystes ne veulent pas comprendre, parce que cela va à l'encontre de leurs convictions, enracinées dans le dualisme cartésien corps-esprit."

    C'est ne manière de présenter les choses.
    Mais finalement assez stérile et incomplète, équivoque. Car c'est de même pour l'anémie falciforme, les trisomies, et bien d'autres pathologies, ex pour comparer : "En réalité, l'anémie falciforme n'est pas une maladie, juste une différence profonde dans la forme et structure des globules rouges, etc. [...]" etc.

    Or si les autismes sont des sortes de troubles complexes du développement, ils provoquent généralement le plus souvent de graves problèmes comportementaux, de communication, en société. Et c'est justement cela qui fait une maladie: une relation à la souffrance par une altération de la santé.

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  5. Hello jeune homme !
    Je ne vais pas me fatiguer les artères à bavarder avec un apprenti imposteur qui n'assume même pas ses pages publicitaires sur le web. En voici quelques-unes où vos titres de noblesse pata-médicale, et les maux que vous prétendez traiter sont exposés :

    http://www.therapiebreve.be/plus/psychotherapeutes/334-b-1050-jeremy-royaux.html

    http://assistance-soins.skilto.be/psychotherapeute-psychanalyste+ixelles-1050/3823-jeremy-royaux--therapie-breve-et-hypnose

    Tout y est. il suffit de lire. Dans l'une vous alignez vos titres - notamment psychanalyste - et dans une autre vous prétendez traiter entre autres la stérilité.

    Je n'invente rien, strictement rien. Je ne me base que sur ce que vous acceptez que soit publié sur VOUS dans des pages de réclame.

    André L

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  6. "et la liste que vous citez depuis mon site n'a rien de particulier, toutes les problématiques qui s'y trouvent sont des choses qu'on rencontre en consultation privée de manière courante."

    Vous les rencontrez, certes. Mais vous vous prétendez spécialiste en toutes celles-ci.. par la thérapie brève et hypnose... et vous traitez la stérilité par quoi, jeune homme ?

    Vous blaguez ou vous êtes un imposteur qui s'ignore ? Et bien maintenant, vous ne l'ignorez plus. Ce sera ma BA quotidienne.

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  8. Cher Yenagna Landré, vous devriez savoir que ce n'est pas vraiment l'endroit approprié pour vous en prendre à des commentateurs qui ne font que passer ici. Je dirais même plus : à la prochaine prise à partie de ce genre, il y a des chances que je vous empêche temporairement de poster dans les commentaires de ce blog (je préfère le préciser dores et déjà, pour ne pas m'accuser d'être un censeur qui agit sans prévenir).

    Il y a des points où je ne suis pas d'accord avec Jérémy Royaux, je pourrais en débattre mais il ne s'agit pas du sujet de ce post.

    Je retiens néanmoins votre passage sur la notion de maladie, qui avait effectivement pour but de faire réagir. La maladie peut être définie comme un fonctionnement altéré du corps humain. Mais la question de la distinction entre le normal et le pathologique est complexe, et je ne m'étendrai pas là-dessus.
    Dans le cas de nombreux troubles génétiques, il n'y a effectivement pas d'altération, au sens propre, par rapport à une situation antérieure de l'organisme. Mais il y a une "altération" par rapport à la moyenne de la population. Quant à savoir s'il s'agit d'un problème qui mérite d'être appelé maladie, je dirais qu'il faille procéder au cas par cas :

    - l'anémie falciforme est un trouble du corps qui n'affecte pas directement le cerveau, c'est une altération assez importante du fonctionnement de l'organisme. Malgré une légère résistance supplémentaire au paludisme, la plupart du temps ceux qui en sont atteints savent qu'ils sont malades, à cause d'un fonctionnement de l'organisme "objectivement" anormal par rapport à la moyenne ;

    - je ne qualifierais pas la trisomie de maladie, juste de lourd handicap, qui n'est pas comparable à l'autisme car il n'offre quasiment pas d'avantages et est beaucoup plus difficile à traiter correctement.

    Notons que, jusqu'à peu, l'homosexualité était considéré comme une maladie mentale. C'est ce point qui m'a donné envie de réagir par rapport au cas de l'autisme.

    De votre commentaire, je retiens néanmoins que vous n'avez apparemment aucun mal à considérer l'autisme comme étant d'origine biologique, ce qui est déjà un pas dans la bonne direction.

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  9. Hello jeune homme !
    Vous vous enfoncez dans la gadoue. Je vais faire un petit décryptage de vos explications pour les lecteurs (sans doute encore très rares) les plus naïfs.

    Vous dites :
    << Ce n'est pas moi qui déclare être psychanalyste pour autant, le site les classe juste dans la même catégorie.... >>

    Et ils classent aussi les sexologues et hypnothérapeutes dans la même catégorie ? Quelle est alors l'utilité d'être référé dans pareil site de merde ? Rien d'autre que vous faire de la pub malhonnête, car vous avez monté un petit business.
    Business de la "psychothérapie", que vous avez monté en Belgique car vous savez que n'importe quel plouc sans formation, ou avec une formation minimaliste comme la vôtre - peut faire de même. Car en Belgique le titre de "psychothérapeute" n'est pas protégé, ni encadré par des prérequis d'aucune sorte. Bref, vous vous servez de ce dysfonctionnement encore en cours en belgitude pour proposer n'importe quoi, n'importe comment, et vendre n'importe quels services - même des consultations via internet. Tout cela sans être inquiété par la loi, car ce flou existe encore en Belgique. Pour l'instant du moins, et vous êtres nombreux à faire de même : des imposteurs, limite de escrocs.

    "Quand à la stérilité , c'est effectivement dans cette liste que j'ai repris sur un site de thérapie brève , et qui répertorie les pathologies qui ont une dimension psychosomatique en plus de la dimension médicale de laquelle je ne m'occupe évidement pas et je n'ai aucune prétention à soigner aucune de ces pathologies"

    Donc vous pompez une liste de pathologies ailleurs, peu importe ce quelle contient, et vous admettez que vous n'avez même pas la prétention de les soigner.

    Pourtant, vous vous dites psychothérapeute. Et thérapie ne signifie rien d'autre que "l'ensemble de traitements de moyens employés pour prévenir ou guérir une maladie".
    Alors à quoi jouez-vous avec vos clients ?

    "je travaille juste les aspects psychologiques qui peuvent les influencer directement ou indirectement. "

    Autrement dit, vous ne travaillez que dalle car vous êtes un fumiste, vous présentant spécialiste en tout donc en rien.

    "Maintenant la présence du terme stérilité est en effet discutable car les problèmes psy qui peuvent empecher la procréation porte plutot sur l'acte sexuel que sur la dimension biologique de la fécondité, il est donc en effet un peu mal placé dans cette liste."

    A la bonne heure ! Mais vous êtes encore loin de l'honnêteté, car vous prétendez aussi soigner les autres pépins liés à la sexualité, mais n'avez aucune formation spécifique en sexologie.
    "Sexologie" étant un autre titre ni protégé ni encadré par des lois dans le pays où vous sévissez.

    "De là à dire que je suis un imposteur, vous êtes très agressif et peu nuancé, je ne me prétends pas non plus spécialiste de quoi que ce soit, ce mot ne se trouve pas sur mon site ni aucun synonyme."
    Au vu de votre formation absolument nulle, nullissime, inexistante, dans les domaines parfois très problématiques et pointus lesquels vous prétendez traiter (ou ne pas soigner selon ce forum) par thérapie brève ou hypnotrucuche, je réitère que vous êtes un imposteur doublé d'un charlatan, qui se sert des fous législatifs de son pays et se sert de la détresse des gens, sans pour autant la moindre réponse, ni thérapie explicite à leur détresse.

    "Votre but c'est quoi?"

    Pourquoi pas vous mettre dans l'ambiance de ce que je pense de votre profession telle que vous la pratiquez : sans aucune déontologie, ni véritable formation, rien que de l'amateurisme.

    Dédé

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  10. "Cher Yenagna Landré, vous devriez savoir que ce n'est pas vraiment l'endroit approprié pour vous en prendre à des commentateurs qui ne font que passer ici. Je dirais même plus : à la prochaine prise à partie de ce genre, il y a des chances que je vous empêche temporairement de poster dans les commentaires de ce blog (je préfère le préciser dores et déjà, pour ne pas m'accuser d'être un censeur qui agit sans prévenir)."

    Cher Ornithorynque, faites comme vous voulez, je m'en fous.

    Le type auquel je m'adresse est un imposteur caractérisé dont la thématique est des plus classiques : "Voyez comme ceux-là sont des escrocs, et fermez les yeux sur mon escroquerie à moi".

    Il fait cela dans tous les forums, où il en profite pour se faire un peu de pub. Et le pire c'est que même les rationalistes et sceptiques chevronnés s'y laissent prendre.
    J'expose plus haut la raison pour laquelle les charlatan peuvent ouvrir n'importe quel business de la psychothérapie.

    Concernant l'histoire et problématique de ce qui est considéré maladie-pas maladie, ou variable humaine, c'est justement pour ne pas entrer dans des débats stériles, que la maladie doit être relative à une souffrance ou détresse (exprimée si possible) par le patient.

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  11. "Le type auquel je m'adresse est un imposteur caractérisé dont la thématique est des plus classiques : "Voyez comme ceux-là sont des escrocs, et fermez les yeux sur mon escroquerie à moi".

    Il fait cela dans tous les forums, où il en profite pour se faire un peu de pub. Et le pire c'est que même les rationalistes et sceptiques chevronnés s'y laissent prendre.
    J'expose plus haut la raison pour laquelle les charlatan peuvent ouvrir n'importe quel business de la psychothérapie. "

    C'est peut-être vrai, mais encore une fois, ce n'est pas le sujet de ce post ni, pour l'instant, d'aucun post de ce blog.

    "Concernant l'histoire et problématique de ce qui est considéré maladie-pas maladie, ou variable humaine, c'est justement pour ne pas entrer dans des débats stériles, que la maladie doit être relative à une souffrance ou détresse (exprimée si possible) par le patient."

    Je n'ai jamais dit le contraire... Mais la question est de savoir quelle méthode utiliser pour éteindre ou du moins atténuer la souffrance. Ne jamais oublier que dans un certain nombre de cas, une partie de la souffrance est due à une "société" qui ne laisse pas de possibilité d'adaptation envers à qui sont différents.

    Le problème est complexe et je n'ai pas de solution définitive, mais c'est bien d'y réfléchir.

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  14. Je ne participerai plus à la discussion de ce sujet au vu des attaques personnelles de Yenagna Landré. Ces attaques personnelles étant hors propos et sans doute le fruit d'un tenant d'une pseudo-science qu'on a critiqué précédemment sur l'un ou l'autre forum sceptique et qui vient ici pour se venger ou de quelqu'un qui voue une haine à toute personne critiquant la psychanalyse, bref, rien qui n'a sa place ici...

    Aux critiques annoncées, qui souvent ne sont pas argumentées et dénotent une méconnaissance totale du secteur de la psychologie: il a été répondu que

    la sexologie fait partie de la psychothérapie, ce que l'auteur, par manque de connaissance du secteur, semble ignorer

    Nulle part je ne dis être psychanalyse, l'auteur de cette critique ayant mal compris la classification sur Skilto.

    Les nombreuses insultes mentionnant le manque de formation sont également non justifiées, vu que j'ai étudié la psychologie clinique, que je suis diplôme et employé dans ce même secteur dans un service financé par l'état. Ce que l'auteur de critique semble ignorer ou ne voulant pas en tenir compte, préfèrent affirmer que je n'ai pas de formation...

    Visiblement il a mal pris ma critique de la psychanalyse et n'a pas d'autre but que de critiquer / insulter par tous les moyens...

    Vu la stérilité du débat je n'interviendrai plus dans celui-ci

    j'en profite pour rappeler que traiter quelqu'un d'escroc est une diffamation punie par la loi, et que c'est différent d'une critique argumentée portant sur les actes. Ce que certains semblent oublier...

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  15. Droit de réponse au charlatanisme, OK ?
    _____________


    Jeremy Royaux a écrit :
    << Ces attaques personnelles étant hors propos et sans doute le fruit d'un tenant d'une pseudo-science qu'on a critiqué précédemment sur l'un ou l'autre forum sceptique et qui vient ici pour se venger ou de quelqu'un qui voue une haine à toute personne critiquant la psychanalyse, bref, rien qui n'a sa place ici...>>

    Vus avez un diplôme de psychologie ; permettez-moi de vous signaler que vous n'avez aucun sens ni intuition psychologique:

    - je me contrefous de la psychanalyse, qui pour moi est un ramassis de conneries et inventions. Elle devrait passer dans l'anecdote historique et ne plus jamais empoisonner ni interférer dans aucune autre discipline commençant par psy. Je suis bien moins cmplaisant que vous envers la psychanalyse, que vous défendez demi-mots dans chacun de vos messages.

    - j'ai une formation scientifique et aucun atome crochu avec les pseudo-sciences. Pas plus qu'avec les pontifiants vendant leur camelote sous le qualificatif de "xxx-thérapies". A mes yeux, vu votre formation et vos méthodes affichées, vous êtes un escroc et n'avez nullement nié ce que j'ai exposé plus haut sur la situation de la psycothérapie en Belgique.
    Vous ne le niez pas car vous savez pertinemment que c'est le cas, et qu'en France par ex., ou autre pays où le métier est encadré, vous ne pourriez pas exercer sous peine de sanctions pénales.

    << la sexologie fait partie de la psychothérapie, ce que l'auteur, par manque de connaissance du secteur, semble ignorer >>

    Non. Vous confondez sexologie avec sexothérapie. Car la sexologie est étymologiquement, et concrètement, l'étude (ou la science) de la sexualité [humaine] et de ses diverses manifestations.
    Seul un type un peu hors de lui pourrait confondre sexologie et (sexo)thérapie, et assimiler la première à un sous-ensemble des psychothérapies.

    << Nulle part je ne dis être psychanalyse, l'auteur de cette critique ayant mal compris la classification sur Skilto.>>

    Ben, sur Skilto, c'est bien un des 5 titres dont vous vous affublez. Que ce soit par un blème de classement ou autre, le résultat est pareil : vous n'êtes ni sexologue ni psychothérapeute non plus dans un pays où cette profession est encadrée un peu sérieusement.

    << j'en profite pour rappeler que traiter quelqu'un d'escroc est une diffamation punie par la loi, et que c'est différent d'une critique argumentée portant sur les actes. Ce que certains semblent oublier. >>

    J'ai fourni pas mal d'éléments sur les raisons pour lesquelles je vous considère un charlatan surfant sur le vide juridique du pays où vous exercez En revanche, les rares tentatives de réfutation que vous avez fourni sont toutes tombées à coté de la plaque. Vous avez un souci.

    << Visiblement il a mal pris ma critique de la psychanalyse et n'a pas d'autre but que de critiquer / insulter par tous les moyens... >>

    C'te blague. Je vous réitère que vos critiques de la psychanalyse n'en sont pas vraiment. Je vous trouve même suspect par tant de démagogie, de facilité, et finalement de respect envers cette autre escroquerie.

    Est-ce tout ce que vous avez trouvé comme épouvantail, cher thérapeute qui consulte via internet ?
    La place des gens comme vous, se prétendant xxxx-thérapeutes, et n'ayant même pas de honte de proposer des consultations (facturées) par internet, est le Tribunal !

    Dédé

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  16. Pour revenir sur la discussion.

    Ornitho:

    << Notons que, jusqu'à peu, l'homosexualité était considéré comme une maladie mentale. C'est ce point qui m'a donné envie de réagir par rapport au cas de l'autisme.>>

    Oui, je comprends bien votre bonne intention. Mais le monde est pétri de bonnes intentions qui n'aident pas nécessairement la prise en charge des souffrants.

    Si ce sont les cas minoritaires d'autistes ayant parfois des facultés exceptionnelles qui vous font utiliser le mot "avantages", je ne peux pas être d'accord avec vous.

    D'autant moins que que la piste génétique est de plus en plus consolidée et objet de recherches - au moins depuis une décennie - et que les autismes ne sont actuellement toujours pas guéris par la médecine. Probablement pas avant longtemps. On ne traite actuellement, et on ne prend en charge, que quelques-unes de ses parfois lourdes, ou très sévères, conséquences. Les autistes avec "douance", ceux qui tirent avantage quelconque de leur syndrome, sont une minorité.
    C'est votre droit de parler d'avantages, mais je n'en vois pas bien l'utilité pour les autistes pluriels.

    << Je ne qualifierais pas la trisomie de maladie, juste de lourd handicap, qui n'est pas comparable à l'autisme car il n'offre quasiment pas d'avantages et est beaucoup plus difficile à traiter correctement. >>

    De nouveau, libre à vous de qualifier de handicap la trisomie 21, mais je n'en vois pas non plus l'utilité de qualifier ainsi une maladie génétique (chromosomique) congénitale, donc non héréditaire.
    Ce que les médecins qualifient de handicap sont toute limitation ou incapacitation des possibilités de l'individu causées par une déficience localisée. Que le handicap ait pour origine une maladie dégénérative, génétique, un accident, une mutilation ou autre, n'est pas une raison pour transférer maladie en handicap. Les handicaps divers et à des degrés divers, étant une des causes possibles de X, non pas le mal lui-même.

    La trisomie 21 se répercute entre autres en des handicaps à des sévérités diverses, mais je ne vois pas l'utilité d'appeler cette première handicap. Cette glissade fait confondre une des conséquences possibles d'une maladie, avec l'étiologie elle-même.

    Dédé

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  17. Il est clair que tous les autistes n'ont pas forcément d'avantages à l'être, mais quand on voit certains individus avec le syndrome d'Asperger, on s'aperçoit qu'ils peuvent être très brillants concernant des sujets très spécifiques.

    Mais bon, à vrai dire, je ne sais pas trop quel est la proportion des uns et des autres.

    Et puis, je pense que je vais arrêter de jouer avec ces subtiles distinctions lexicales, puisque je vois que, de toute façon, nous sommes d'accord sur un grand nombre de points.

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  18. ce n'est pas un cadeau d'etre autiste....
    on peut se dire que avoir de l'autisme, c'est ni mieux, ni moins bien que de ne pas en avoir. le problème est que dans la réalité, c'est très dur de vivre avec de l'autisme. c'est épuisant. C’est juste un boulet à porter
    C’est pas drôle de se sentir décalé, incapable, déficient… D’en voir des preuves à longueur de journée.
    On dit que les autistes n’ont pas conscience des autres… C’est faux.

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    1. Merci pour votre témoignage magali. (seriez-vous Magali Pignard, par hasard ?)

      Mais le problème au fond, n'est-il pas d'être autiste dans une société de neurotypiques ? C'est une question sincère que je me pose, étant donné ma relativement faible expérience en la matière.

      Attention toutefois, j'imagine par ailleurs qu'il doit y avoir des différences à ce niveau entre les Aspergers "légers" et les autistes plus sévères. Je suppose que ce sont des situations assez différentes et pas toujours comparables en matière de communication et de vie dans la société.

      PS : j'ai lu votre article sur votre blog. Bon courage quand même, tenez bon ! ;-)

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